19 janvier 2005
Alerte !!! La radioactivité arrive dans nos assiettes !
INVITATION à la réunion-débat du samedi 22 janvier après-midi PARIS - IXème
APPEL URGENT A MOBILISATION
contre les projets de légalisation de la
contamination radioactive dans les aliments
Campagne : "Pas de radioactivité dans nos assiettes"
Chers amis,
Au cours des 15 dernières années, nous avons été
nombreux à nous mobiliser pour empêcher
linstauration de " seuils " en dessous desquels
la radioactivité serait déclarée inoffensive et
ne serait plus prise en compte par la
réglementation.
La lutte a été âpre mais nous espérions que le
refus catégorique de lopinion publique avait
définitivement clos le débat. Malheureusement,
les enjeux économiques liés à la fixation de
limites autorisant la contamination sont
considérables et de nouveaux projets ont vu le
jour au niveau international. Ils sont dune
gravité sans précédent puisque, pour la première
fois, la légalisation des contaminations
radioactives vise ouvertement les ALIMENTS.
Parmi les différents projets que notre
laboratoire a analysés, le plus avancé est celui
qui émane de la Commission du Codex alimentarius,
un organisme onusien chargé détablir les normes
qui régissent le commerce international des
denrées alimentaires. Cette commission est certes
placée sous la double tutelle de lOMS et de la
FAO mais cest sous limpulsion de lAIEA,
lagence internationale de promotion du nucléaire
civil, quelle est en passe de modifier
radicalement les règles de commercialisation des
aliments contaminés.
En effet, la norme actuellement en vigueur
(établie après Tchernobyl) ne sapplique quaux
situations post-accidentelles : la
commercialisation daliments contaminés nest
" autorisée " (disons plutôt tolérée) quen
situation de crise et pour une durée limitée. La
Commission du Codex projette de rendre ces
dispositions permanentes en les étendant à la
gestion des situations normales. La norme ne sera
plus labsence de contamination des aliments mais
une contamination considérée comme " acceptable ".
Nous mettons ce terme entre guillemets car les
calculs conduits par notre laboratoire démontrent
que la consommation régulière de ces aliments
" légalement contaminés " conduira au dépassement
des limites fondamentales de dose et à des
risques sanitaires injustifiables. Les assurances
données par les promoteurs du projet quant à
linnocuité totale de la contamination sont ainsi
complètement mensongères.
Sur le plan de la santé publique, ces projets
sont irresponsables : 1/ tous les radionucléides
concernés sont des polluants dont les propriétés
cancérigènes et mutagènes sont largement
reconnues et documentées ; 2/ linstauration de
normes aussi permissives est dautant plus
choquante que les progrès des connaissances
imposeraient au contraire ladoption de
dispositions bien plus rigoureuses que celles qui
existent.
Ces projets participent dune logique totalement
opposée à celle qui préside à la mise en uvre
des plans de prévention contre le cancer ou des
recherches en matière de santé
environnementale.Il est urgent dintervenir car,
dès lors que les projets de norme seront
officialisés, il ny aura plus de recours
possible :
ni pour les producteurs touchés par la pollution
puisquelle naura pas dexistence légale
ni pour les consommateurs qui seront dailleurs
exposés à leur insu puisque aucune mention ne
figurera sur les aliments contaminés qui ne
dépasseront pas les " normes " ;
ni même pour les Etats qui souhaiteraient
protéger leur population : sils décident de
bloquer des chargements légalement contaminés à
leurs frontières, ils sexposeront aux foudres de
lOMC.
Le calendrier est serré : concernant le Codex
alimentarius, une réunion décisive aura lieu à
Rotterdam les 26 et 27 avril prochains. Nous
navons donc que trois mois pour organiser une
opposition suffisante pour bloquer ladoption de
la norme. Cela implique une mobilisation massive
de la société civile, en France, mais aussi au
niveau européen et, si possible, international.
Cest un défi que notre association est incapable
de relever seule. Nous avons besoin des capacités
danalyse, dinformation et de mobilisation de
tous les organismes concernés, que ce soit par la
défense des droits des consommateurs, la
préservation de lenvironnement, la protection de
la santé publique, le développement dune
agriculture respectueuse de lenvironnement et
des consommateurs, le droit des pays du sud, etc.
Nous espérons que vous pourrez vous libérer
samedi 22 janvier après-midi pour préparer avec
nous un plan daction efficace aux niveaux
national et international. Les débats réuniront
pour lessentiel des responsables associatifs,
des représentants des professionnels concernés
(agriculteurs, éleveurs, pêcheurs ) et seront
ouverts aux journalistes.
Les projets que nous avons analysés tendent tous
à instaurer de véritables droits à polluer,
Merci davance pour votre participation, quelle quelle soit.
Toutes vos remarques, suggestions et critiques seront les bienvenues.
Avec nos meilleurs vux pour lannée 2005
Bien amicalement
Pour la CRIIRAD, la directrice
Corinne CASTANIER
Informations complémentaires sur la CRIIRAD et
sur le dossier " Contamination radioactive des
aliments " disponibles sur le site Internet :
<http://www.criirad.org>www.criirad.org
Pièce jointe : formulaire de participation (et
lettre ci-dessus avec mise en page originale et
notes)
Nhésitez pas à nous contacter pour tout complément dinformation.
Aux heures de bureau, vous pouvez joindre
Jean-Marie COLLIN à la CRIIRAD (04 75 41 82 50).
Le soir et le week-end, vous pouvez contacter :
Roland DESBORDES au 06 86 18 01 87, Romain CHAZEL
au 06 88 94 73 07 et Corinne CASTANIER au 04 75
84 48 20.
Vous pouvez également adresser vos télécopies au 04 75 81 26 48.
APPEL URGENT A MOBILISATION
contre les projets de légalisation de la
contamination radioactive dans les aliments
Campagne : "Pas de radioactivité dans nos assiettes"
Chers amis,
Au cours des 15 dernières années, nous avons été
nombreux à nous mobiliser pour empêcher
linstauration de " seuils " en dessous desquels
la radioactivité serait déclarée inoffensive et
ne serait plus prise en compte par la
réglementation.
La lutte a été âpre mais nous espérions que le
refus catégorique de lopinion publique avait
définitivement clos le débat. Malheureusement,
les enjeux économiques liés à la fixation de
limites autorisant la contamination sont
considérables et de nouveaux projets ont vu le
jour au niveau international. Ils sont dune
gravité sans précédent puisque, pour la première
fois, la légalisation des contaminations
radioactives vise ouvertement les ALIMENTS.
Parmi les différents projets que notre
laboratoire a analysés, le plus avancé est celui
qui émane de la Commission du Codex alimentarius,
un organisme onusien chargé détablir les normes
qui régissent le commerce international des
denrées alimentaires. Cette commission est certes
placée sous la double tutelle de lOMS et de la
FAO mais cest sous limpulsion de lAIEA,
lagence internationale de promotion du nucléaire
civil, quelle est en passe de modifier
radicalement les règles de commercialisation des
aliments contaminés.
En effet, la norme actuellement en vigueur
(établie après Tchernobyl) ne sapplique quaux
situations post-accidentelles : la
commercialisation daliments contaminés nest
" autorisée " (disons plutôt tolérée) quen
situation de crise et pour une durée limitée. La
Commission du Codex projette de rendre ces
dispositions permanentes en les étendant à la
gestion des situations normales. La norme ne sera
plus labsence de contamination des aliments mais
une contamination considérée comme " acceptable ".
Nous mettons ce terme entre guillemets car les
calculs conduits par notre laboratoire démontrent
que la consommation régulière de ces aliments
" légalement contaminés " conduira au dépassement
des limites fondamentales de dose et à des
risques sanitaires injustifiables. Les assurances
données par les promoteurs du projet quant à
linnocuité totale de la contamination sont ainsi
complètement mensongères.
Sur le plan de la santé publique, ces projets
sont irresponsables : 1/ tous les radionucléides
concernés sont des polluants dont les propriétés
cancérigènes et mutagènes sont largement
reconnues et documentées ; 2/ linstauration de
normes aussi permissives est dautant plus
choquante que les progrès des connaissances
imposeraient au contraire ladoption de
dispositions bien plus rigoureuses que celles qui
existent.
Ces projets participent dune logique totalement
opposée à celle qui préside à la mise en uvre
des plans de prévention contre le cancer ou des
recherches en matière de santé
environnementale.Il est urgent dintervenir car,
dès lors que les projets de norme seront
officialisés, il ny aura plus de recours
possible :
ni pour les producteurs touchés par la pollution
puisquelle naura pas dexistence légale
ni pour les consommateurs qui seront dailleurs
exposés à leur insu puisque aucune mention ne
figurera sur les aliments contaminés qui ne
dépasseront pas les " normes " ;
ni même pour les Etats qui souhaiteraient
protéger leur population : sils décident de
bloquer des chargements légalement contaminés à
leurs frontières, ils sexposeront aux foudres de
lOMC.
Le calendrier est serré : concernant le Codex
alimentarius, une réunion décisive aura lieu à
Rotterdam les 26 et 27 avril prochains. Nous
navons donc que trois mois pour organiser une
opposition suffisante pour bloquer ladoption de
la norme. Cela implique une mobilisation massive
de la société civile, en France, mais aussi au
niveau européen et, si possible, international.
Cest un défi que notre association est incapable
de relever seule. Nous avons besoin des capacités
danalyse, dinformation et de mobilisation de
tous les organismes concernés, que ce soit par la
défense des droits des consommateurs, la
préservation de lenvironnement, la protection de
la santé publique, le développement dune
agriculture respectueuse de lenvironnement et
des consommateurs, le droit des pays du sud, etc.
Nous espérons que vous pourrez vous libérer
samedi 22 janvier après-midi pour préparer avec
nous un plan daction efficace aux niveaux
national et international. Les débats réuniront
pour lessentiel des responsables associatifs,
des représentants des professionnels concernés
(agriculteurs, éleveurs, pêcheurs ) et seront
ouverts aux journalistes.
Les projets que nous avons analysés tendent tous
à instaurer de véritables droits à polluer,
Merci davance pour votre participation, quelle quelle soit.
Toutes vos remarques, suggestions et critiques seront les bienvenues.
Avec nos meilleurs vux pour lannée 2005
Bien amicalement
Pour la CRIIRAD, la directrice
Corinne CASTANIER
Informations complémentaires sur la CRIIRAD et
sur le dossier " Contamination radioactive des
aliments " disponibles sur le site Internet :
<http://www.criirad.org>www.criirad.org
Pièce jointe : formulaire de participation (et
lettre ci-dessus avec mise en page originale et
notes)
Nhésitez pas à nous contacter pour tout complément dinformation.
Aux heures de bureau, vous pouvez joindre
Jean-Marie COLLIN à la CRIIRAD (04 75 41 82 50).
Le soir et le week-end, vous pouvez contacter :
Roland DESBORDES au 06 86 18 01 87, Romain CHAZEL
au 06 88 94 73 07 et Corinne CASTANIER au 04 75
84 48 20.
Vous pouvez également adresser vos télécopies au 04 75 81 26 48.
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